Capitaine de l’Aphrodite, exploratrice free-lance pour National Geographic, aventurière à sextant enchanté et boulimique de vie – et de citron.-
Circée, 23 ans, c’est le vent du large sous forme humaine. Sportive, audacieuse, intrépide, elle a le rire franc, les cheveux mi-rasés mi-roses et les poches pleines de cailloux ramassés « juste au cas où ». Elle vit à bord de l’Aphrodite, un magnifique navire steampunk qui carbure aux inventions écoresponsables et à l’imagination sans limites de son équipage aussi hétéroclite qu’adorable.
Circée aime ses sœurs plus que tout, mais son équipage est aussi sa famille. Bonnie, sa meilleure amie et bras droit au caractère bien trempé. Mary Jane, la cartographe poétique qui se perd souvent dans ses pensées mais jamais sur les cartes. Jones, le cuisinier aux mains de fée et aux recettes légendaires. Et Kidd, l’irlandais un peu grincheux mais génial, capable de réparer un moteur avec deux boulons et un coquillage.
Sa couleur préférée ? L’ocre, comme les épices qu’elle ramène des marchés colorés qu’elle adore arpenter, les voiles anciennes et les lumières de fin de journée sur l’eau.
Elle adore le chai bien corsé, les biscuits au gochujang (oui, c’est caliente et alors ?), les tartes au citron qui piquent presque les dents, l’odeur des pâtisseries qui sortent du four et le vent salé qui fouette le visage à l’aube. Elle est énergique, gourmande et un brin effrontée — disons qu’elle demande rarement la permission et presque jamais pardon.
Mais attention, tout n’est pas si simple : elle a le vertige. Une peur bleue des hauteurs. Bien sûr, elle ne l’avouera jamais. Trop fière, la Circée. Trop capitaine. On la soupçonne même de s’accrocher au mât juste un peu plus longtemps que nécessaire, pour faire bonne figure.
Son artefact ? Un sextant magique, capable de révéler des choses que seule Circée semble comprendre — ou du moins, prétendre comprendre avec assurance.
Sa devise officieuse ? “Si tu ne sais pas où tu vas, trace ta propre carte.”
Circée, c’est de la liberté, du courage, du bazar organisé, des rires en cascade et des biscuits épicés — dans cet ordre-là ou dans n’importe quel autre, tant que ça file droit vers l’aventure.
Mettez les voiles.
Ce que vous entendez vient du large : le vent dans les haubans, la voix vive de Circée, la tension d’un mystère prêt à surgir derrière chaque vague.
À bord, il n’y a pas de spectateur. Que des complices.
Un fragment volé à l’aventure…
Ce que vous allez découvrir ici n’est qu’un éclat.
Un passage choisi, un murmure de plume.
…
L’exploratrice insoumise
Ce journal a été retrouvé dans une cale mouillée de l’Aphrodite, entre une carte illisible et une boussole détraquée.
Circée écrit comme elle navigue : vite, fort, en défiant les tempêtes.
Ce que vous lirez, ce n’est pas une lettre…
C’est une bouffée de sel, d’adrénaline et de vérité.
Une famille tissée sur les flots
On ne choisit pas toujours sa famille. Mais Circée, elle, l’a construite. À la main. À la mer. À la folie.
L’équipage de l’Aphrodite, c’est un mélange improbable de talents bruts, de rires sonores, de colères bien placées et de silences solidaires.
Il y a Bonnie, sa seconde et sœur de cœur, toujours prête à bondir.
Kidd, le mécano irlandais qui parle aux moteurs.
Jones, le cuisinier colossal au cœur d’artichaut.
Mary Jane, la cartographe rêveuse aux cartes magiques.
Et parfois, des visages nouveaux… comme Lulu, trop curieuse pour être honnêtement naïve.
Ils ne sont pas parfaits. Mais ils sont fidèles, un peu fous et prêts à suivre Circée jusqu’au bout du monde… même s’il n’est pas encore dessiné sur leurs cartes.
Bonnie, c’est la seconde de l’Aphrodite et la première à plonger tête la première dans une bagarre ou dans un plan un peu trop risqué.
Meilleure amie de Circée depuis qu’elles ont “accidentellement” mis le feu à un entrepôt ensemble (longue histoire). Elle est intrépide, futée, joyeusement incontrôlable et toujours prête à faire les 400 coups.
Elle veille sur le navire comme un faucon… et sur Circée comme une louve qui fait semblant de ne pas s’inquiéter.
Mais attention : Bonnie la protège seulement quand Circée ne voit pas clair… Le reste du temps, elle se contente de sourire… et de charger. « Si c’est trop risqué, c’est sûrement que ça vaut le coup. »
Kidd est le mécano en chef de l’Aphrodite, et l’un des rares à pouvoir affirmer qu’il a aidé Circée à la construire… en râlant beaucoup, mais en ne ratant jamais une vis.
Irlandais jusqu’à la moelle, le regard rieur et la clé à molette facile, il alterne entre grincheur folklorique et rires sonores à en faire trembler le pont.
Il est loyal, brillant, inventif et absolument intraitable quand il s’agit de ses outils ou de ses inventions. Touchez à sa boîte à boulons et vous risquez d’en entendre parler pendant trois marées.
Pour Circée, il est plus qu’un machiniste : il est un repère. Un moteur. Un ami précieux… même s’il jure que “les sentiments, c’est pour les condensateurs.”
À bord de l’Aphrodite, Jones est le roi des fourneaux… et celui dont le rire fait vibrer la coque jusqu’aux mâts.
Grand, massif, voix de tonnerre, il peut préparer un festin avec trois patates, un poisson séché et un vieux citron, ce qui s’avère vital quand on connaît l’appétit démesuré de Circée…
« Un ogre, cette fille. J’vous jure. »
Impressionnant ? Oh que oui.
Mais attention : ne lui mettez jamais une bestiole sous le nez.
Si c’est plus gros qu’une fourmi, il grimpe au plafond plus vite qu’un mousse affolé.
Un cœur immense, un couteau aiguisé et des phobies bien gardées. Voilà Jones.
Mary Jane n’est pas là au début de l’histoire. Et pourtant, sa présence est partout.
Cartographe du navire, elle a laissé derrière elle des cartes annotées, des marges griffonnées et une rumeur persistante.
« Si je l’ai dessiné, c’est que ça existe. Même si personne ne l’a encore trouvé. »
Rêveuse ? Un peu.
Distraite ? En apparence.
Fiable ? Absolument.
Mary Jane connaît ses cartes comme d’autres connaissent leurs souvenirs : par cœur, par ligne, par silence.
Il paraît qu’elle a même dessiné des territoires qui n’ont pas encore été découverts.
Mais avec elle, rien ne presse. Tout finit toujours par refaire surface.
Quand Mary Jane disparaît, Lulu prend le relais… une cartographe vive, souriante, débordante d’énergie… et toujours prête à aider.
Elle pose beaucoup de questions. Vraiment beaucoup. Et elle note tout, même les détails que personne ne pensait importants.
Sympathique, enthousiaste, un brin trop disponible, Lulu aime “comprendre l’ambiance du bord”. Certains trouvent ça charmant. D’autres… un peu intrusif.
Mais bon, elle est efficace, elle sait lire une carte et elle répète toujours : « j’ai une boussole dans le coeur »