La plus jeune scientifique du CNRS… et probablement la seule à avoir une cabane perchée dans un chêne comme laboratoire officiel.
Perséphone, 21 ans, est une boule d’énergie bouclée, passionnée d’histoire et grande amatrice de tartes rhubarbe-melon (qu’elle considère comme un carburant scientifique de premier ordre). Véritable prodige de la recherche, elle a intégré le CNRS avant même de savoir cuisiner autre chose que des biscuits gingembre-citron — qu’elle réussit, cela dit, à la perfection. Sa spécialité ? Rien de moins que l’intrication quantique. Oui, c’est aussi compliqué que ça en a l’air. Et non, elle n’explique plus ce que c’est pendant les repas de famille.
Elle vit dans une cabane en haut d’un chêne centenaire, dont elle connaît chaque branche et chaque grincement. Elle adore le clac mécanique du coucou qui niche juste au-dessus de son bureau et le ronronnement des machines qu’elle bricole avec amour. Le tout accompagné, bien sûr, d’un bon thé à la bergamote, de préférence tiède (elle est très exigeante sur la température, genre princesse scientifique au pois thermique).
Son quotidien ? Des expériences farfelues, des théories temporelles griffonnées dans des carnets cornés et des conversations passionnées avec Lila, son acolyte et intelligence artificielle embarquée dans ses binocles steampunk. Elle les porte en permanence sur la tête, même pour faire du thé, ce qui lui donne un look d’inventrice un peu égarée dans le continuum espace-temps.
Brillante, pétillante, mais socialement… disons… déroutante, Perséphone comprend mieux le comportement des particules intriquées que celui des humains. Elle adore le vert (dans ses vêtements, ses yeux, ses diodes et ses plantes en pot), et ne supporte ni la méchanceté ni les gens impolis surtout s’ils touchent à ses biscuits sans demander.
Son artefact ? Un cristal d’orichalque, rare et énigmatique, qui lui a permis de finaliser sa plus grande création : une véritable machine à voyager dans le temps.
Son style ? Un savant mélange de vestiges victoriens, d’aventurière vintage et d’odeur de cuir ciré. Sa devise officieuse ? “Si je ne peux pas l’étudier, je peux sûrement l’inventer.” Perséphone, c’est du cerveau, du cœur, du câblage quantique et du cambouis… dans cet ordre.
Tendez l’oreille.
Cette voix vient d’un autre temps.
Celle de Perséphone, penchée sur une invention rétro futuriste, les doigts tachés d’encre et de cambouis, le souffle suspendu.
Chaque mot est un écho. Chaque silence, une question.
Un fragment volé à l’aventure…
Ce que vous allez découvrir ici n’est qu’un éclat.
Un passage choisi, un murmure de plume.
…
L’érudite des temps brisés
Ce passage a été soigneusement restauré par Perséphone elle-même.
Manuscrit ancien, notes en marge, encres superposées… il ne s’agit pas d’un simple texte.
C’est une mémoire déterrée, une énigme couchée sur le papier pour ceux qui savent encore chercher.
Lisez avec attention. Rien n’est là par hasard.
Intelligence artificielle de haute précision et d’ironie modérée, Lila est l’assistante numérique (un peu trop évoluée) de Perséphone.
Elle lit plus vite que quiconque, mémorise tout, commente trop — et surtout, elle sait exactement ce qu’est un podcast, contrairement à Eugène.
Sarcastique, brillante, indispensable. Et elle le sait.